Période 1993 – 2003 : des normes/standards à la diffusion numérique

 Transmission numérique sur les réseaux câblés (1995-1996)

Préparation et réalisation de la première expérience de transmission numérique sur les réseaux câblés de juin 1995 à juin 1996: Ideatel (Mons), Igeho (Tournai), Brutele (Charleroi), ALE(Liège), Inatel (Namur) et Interost (Verviers).

OSCAR (Open & Secure Control of Access & Rights) (1995-1996)

De juin 1995 à décembre 1996, préparation et réalisation d'une expérience permettant de démontrer la faisabilité d'une architecture ouverte de système d'accès conditionnel basée sur la notion de tiers certificateur (architecture développée par TITAN sous le nom de OSCAR : Open and Secure Control of Access and Rights).

National Host ACTS (1995)

 Participation en tant que National Host (infrastructure d'accueil) au programme européen ACTS (1995).

Centre d'expérimentation numérique (1997 -1999)

Conception et installation d'un centre d'expérimentation numérique basé sur les normes MPEG-2 (1997 - 1999).

Maquette de service interactif de télévision numérique (1997 -1999)

Développement d'une maquette de service interactif de télévision numérique basé sur une intégration entre un journal télévisé et des données relatives aux sujets abordés dans le JT disponibles sous forme de textes, photos, graphiques, etc.

Hanovre 2000

Projet destiné à l'Exposition Universelle Hanovre 2000. C'est ce concept qui a équipé l'espace Wallonie-Bruxelles, offrant ainsi une dimension technologique novatrice dans un cadre chaleureux aux visiteurs de l'exposition.

RIMES (Rushes Indexing Multimedia eXchange System)

Collaboration avec Skema, Panasonic, RTBF, etc.

Le projet AIDAR: (Adressage & Indexation de Documents multimédia Assistés par des techniques de Reconnaissance vocale)

Collaboration avec Voice-Insight et l'Université de Bruxelles.

 Projet AIME (Archivage Intelligent Multimédia Economique)

La dynamique et le projet AIMÉ ont contribuer à l’établissement d’une approche et à la mise à disposition de produits génériques visant à créer le noyau de chaînes technologiques de représentation, de structuration et d’indexation. Ces chaînes doivent pouvoir opérer tant en manuel, qu’en automatique ou en mode mixte ; de même, en temps réel de flux ou de lots ou encore en temps différé. En effet, l’indexation et la structuration automatique ne peuvent s’exprimer que dans le contexte d’une synergie entre des fonctions automatiques, semi automatiques ou manuelles assistées. De plus, les formats de représentation des métadonnées doivent pouvoir être associés avec le contenu des médias auxquels ils se rapportent suivant une approche adéquate pour un archivage, une communication et une exploitation ouvertes, évolutives, portables et pérennes.

L’objectif était d’adopter des formats et supports de représentation de données qui soient non-propriétaires ainsi que de publier sous contrôle (idéalement par la normalisation) la définition du noyau sous forme de (méta-)métadonnées, structures, interfaces et protocoles.

Le choix technologique était de baser cet archivage sur un format d'échange universel [basé sur les technologies d’Internet et des ‘Sites Web’, les mécanismes méta (en particulier XML et SMIL) et les formats normalisés de représentation multimédia], choix cohérent et durable pour envisager des protocoles interactifs en ligne, spécialement l’exploitation via Internet et l’Intranet. C'était également une base solide pour l'exploitation des contenus audiovisuels en radio et télévision interactive.

Le développement du projet a été porté conjointement par le CIRTEF (Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française), une organisation regroupant 43 pays de la Francophonie ainsi que des partenaires membre de l’association Titan (Belgavox, InOvo, et Minotaur).