Les différentes normes qui ont bercé nos projets
Cette section décrit un certain nombre de normes ou standards industriels qui ont marqué l’histoire de l’asbl et que les systèmes d’information devraient adopter pour s’échanger les données compte tenu du manque d’expressivité des outils, ou la difficulté de mobiliser des "facteurs de différenciation"pour le business visé.
Remonter aux concepts, prendre de la hauteur conduit à baser l’interopérabilité indépendamment des formats utilisés localement ou normalisés (comme ça se fait dans MPEG-21, par exemple). Le fait de remonter aux concepts donne le moyen de s’émanciper des contraintes liées aux choix et formalismes de représentation et de structuration. Si le format de représentation a été modifié, la prise de hauteur sémantique conduit à changer localement (pas de propagation des modifications).
Cette analyse concerne au premier chef l’ISO(OAIS -Open Archival Information System et MPEG 21 – Part 19 et 20), l’IFLA(pour FRBR) et la LOC (Library of Congress pour PREMIS), l’UER/EBU fort active dans le domaine de l’audiovisuel (EBUCore et CCDM Class Conceptuel Data Model), la collaboration AMWA/EBU dans FIMS : (Framework for Interoperable Media Services) et enfin les Fédérations internationales, les associations et Institutions de bibliothèques qui travaillent sur la préservation depuis des décennies (IFLA-CIDOC) : FRSAD (Functional Requirements for Subject Authority Data) et CIDOC-CRM.
Il est possible de représenter la sémantique de manière normalisée, avec un ensemble de normes possédant un nombre extrêmement restreint de caractères (en l’occurrence la liste de caractères ASCII et rien de plus), quelques méta-symboles séparateurs et c’est tout ! La normalisation de la représentation est complètement achevée et elle a été bien conçue. Cependant il n’existe pas encore une normalisation complète de l’exploitation de la sémantique. Il reste des choses à normaliser mais cela n’est pas essentiel pour la représentation des informations à transmettre (il s’agit simplement de représentations sémantiques à produire).
Dernier point: intérêt potentiel et ergonomie croissante de la représentation des technologies xD dans les logiciels des systèmes d’information.